Pour faire des affaires aux Etats-Unis, il faut faire des affaires à l’américaine, c’est-à-dire : comme le ferait une entreprise américaine en s’appuyant sur des experts locaux. Edwige JEANBART Directrice du bureau de représentation à New York

Edwige qui accompagne les entreprises françaises à se développer sur le marché américain le sait bien : qu’il soit question ou non de création de société, il vaut mieux toujours avoir à ses côtés un avocat et un expert-comptable locaux pour bien préparer sa stratégie opérationnelle sur ce marché complexe et ne pas avoir de mauvaises surprises... « Leurs expertises présentent un double intérêt puisque la plupart des projets révèlent des incidences légales et fiscales », précise Edwige. Maître Deborah NILSON, avocate en Droits des Affaires, basée à New York et Maxime SAMBOURG, Expert-comptable/CPA, basé à Miami reviennent sur 5 questions clés pour faire des affaires aux Etats-Unis.

A-t-on vraiment besoin d’être accompagné pour y faire des affaires ?

Les Etats-Unis sont le premier marché au monde et rassemblent 50 Etats, avec des lois différentes pour chacun : fédérales, étatiques, locales, côtières ( avec beaucoup de jurisprudence ).
A titre d’exemple, actuellement, une loi new-yorkaise, impose que, tous les salariés doivent être vaccinés contre la Covid-19. Ainsi, les employeurs new-yorkais se voient contraints de faire appliquer cette disposition.
Les impôts sur les sociétés sont également différents en fonction des Etats. Les taux et les règles varient en fonction de la localisation. Devant cette complexité juridico-fiscale, Il est indispensable d’être accompagné pour faire des affaires aux Etats-Unis en toute sérénité.

Qu’est-ce qui peut être fait depuis la France ? Qu’est-ce qu’il faut éviter de faire depuis la France ?

Du point de vue français, il est difficile voire impossible de connaître toutes les lois américaines. C’est pourquoi, il est absolument nécessaire de s’appuyer sur des experts locaux en amont et ce, notamment pour tout ce qui relève de l’administration. A contrario, tout ce qui est de l’ordre du back-office peut être réalisé à distance depuis la France, par exemple : l’affacturage, le règlement des fournisseurs etc.

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