La RSE s’impose aujourd’hui comme un critère déterminant pour toute entreprise souhaitant se développer à l’international. Ce qui relevait autrefois d’une démarche volontaire est devenu un standard global, désormais intégré dans les décisions d’achat, d’investissement et de partenariat.

Une exigence mondiale qui redéfinit les règles du jeu

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • 70 % des marchés publics internationaux comprennent désormais des critères RSE ;
  • 79 % des investisseurs utilisent les critères ESG dans leurs décisions ;
  • les grands donneurs d’ordre exigent des informations extra-financières de l’ensemble de leurs fournisseurs.

Que l’entreprise soit ou non légalement soumise aux obligations européennes (CSRD, CSDDD, EUDR…), elle doit désormais prouver sa conformité RSE pour continuer à accéder aux marchés.

PME et ETI : même hors du champ réglementaire, toujours dans la boucle

La pression ne vient plus seulement des autorités publiques mais des chaînes de valeur.
Les PME/ETI doivent répondre à des attentes croissantes en matière de :

  • bilan carbone,
  • réduction des émissions,
  • traçabilité,
  • lutte contre les risques sociaux et environnementaux,
  • transparence ESG.

Sans cela, l’accès aux appels d’offres, aux financements ou aux partenariats internationaux devient plus difficile.

Des exigences qui se renforcent partout : UK, Canada, Brésil…

À travers le monde, les normes convergent :

  • Royaume-Uni : plan de réduction carbone indispensable pour les marchés publics > 5 M£ et renforcement du reporting climat.
  • Canada : obligations de transparence sur les émissions et dispositif anti-travail forcé imposé aux entreprises et importateurs.
  • Brésil : reporting ESG obligatoire pour les sociétés cotées, exigences d’intégrité dans les marchés publics et fort soutien à la mobilité verte via le programme MOVER.

La tendance est claire : les marchés se verdissent, et seuls les acteurs capables de démontrer leur engagement pourront y accéder.

Structurer sa stratégie : la feuille de route à suivre

Construire une stratégie RSE efficace repose sur plusieurs étapes clés :

  • cartographier ses obligations,
  • réaliser son bilan carbone,
  • mener l’analyse de double matérialité,
  • définir sa trajectoire climat,
  • décarboner ses opérations et achats,
  • structurer un reporting fiable.

Des dispositifs tels que les aides BPI ou les prêts de transition Energétique, industrielle ou numérique du CIC permettent de financer cette stratégie. Pour en savoir plus : https://www.cic.fr/fr/entreprises/financements/prets-transition.html.

Une évidence : la RSE n’est plus un coût, c’est un levier de croissance

La RSE devient un accélérateur d’accès marchés, un facteur de différenciation et un outil de compétitivité durable.
Elle renforce la résilience, l’attractivité et la capacité d’innovation des entreprises, tout en ouvrant l’accès à de nouvelles opportunités internationales.